Dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm ce mercredi 26 avril 2017, Mehdi Ben Gharbia, ministre des Relations avec les Instances constitutionnelles, la Société civile et les Droits de l’Homme a affirmé que les promesses électorales ayant été à l’origine de la victoire écrasante du président de la République Beji Caïd Essebsi lors des deux tours de l’élection présidentielle au mois de novembre 2014, comportaient la loi sur la réconciliation. Il a dans ce contexte affirmé que les promesses électorales doivent être traduites sous forme de lois.
Mehdi Ben Gharbia a dans ce contexte affirmé qu’il comprend parfaitement le refus de certaines composantes de la société civile de cette loi ajoutant qu’il est totalement légitime de protester contre cette loi de façon pacifique, à travers le vote à l’Assemblée des Représentants du Peuple ou encore à travers les médias.
Il a ajouté que les députés de l’Assemblée ont le droit de procéder à la promulgation de cette loi, à son approbation ou également à son rejet.
Il a dans ce même ordre d’idées, affirmé que la loi sur la réconciliation pourrait être une solution efficace. Selon lui, cette loi pourrait mettre terme à plusieurs problématiques économiques et sociales.
Par ailleurs, il a tenu à préciser qu’il ne considère pas cette loi comme étant la loi la plus efficace. « La loi sur l’Amnistie générale n’était pas également efficace. Plusieurs personnes ont bénéficié de cette loi y compris Abou Iyadh. » a-t-il lancé.
En ce qui concerne la crise politique que traverse actuellement le pays, Mehdi Ben Gharbia, a affirmé que plusieurs parties de l’opposition cherchent à tirer profit de la vague de manifestations enregistrées récemment dans plusieurs régions du pays ajoutant que les soucis de certains politiciens n’ont rien à voir avec ceux de la Tunisie et du peuple tunisien. Il a dans ce contexte appelé l’ensemble des partis politiques à dépasser les conflits et à s’unir afin de pouvoir sortir le pays de la série de crises qu’il connait depuis plusieurs années. « Ça ne sert à rien de mettre de l’huile sur le feu. L’Etat est au dessus de tout le monde. Et ceux qui veulent le chaos seront sanctionnés par l’Etat » a–t-il affirmé.