L’arbitre assistant Hamdi Mejri tient à toutes ses accusations contre le membre de la direction nationale d’arbitrage, Taoufik Adjengui.
Rompant le silence, il soutient qu’il avait fait bénéficier Adjengui d’un prêt de 700 dinars comme l’atteste un certificat de prêt qu’il n’a pas pu récupérer.
« A chaque fois où il me désigne pour une rencontre, je remets à Adjengui une somme allant de 250 à 400 dinars », relate l’arbitre assistant qui assure qu’il dispose d’enregistrements téléphoniques attestant ses accusations.
Hichem Guirat, président de la sous-commission de désignation des arbitres a pour sa part indiqué que Adjengui a nié en bloc toutes ces accusations, estimant que ce dernier n’a rien montré ces derniers temps laissant croire à une corruption.
La DNA de la FTF se réunira demain jeudi 11 novembre pour examiner ce énième scandale du football tunisien, et écouter la déposition de Mejri, insistant auprès de lui pour venir jeudi avec ses pièces à conviction.
Pour sauver la face, la commission « d’éthique » relevant de la FTF a demandé à lui remettre tous les éléments en relation avec cette affaire.
Reste Adjengui qui dit être décidé à poursuivre son accusateur devant la justice.
A quand une intervention salutaire du ministère de tutelle pour remettre de l’ordre dans un football tunisien à la dérive ?
En tout cas, le vent du « 25 juillet » semble n’avoir pas encore soufflé sur ce foot moribond…
H.A.