Mélange de corruption, brutalité et racisme, l’État islamique raconté par des déserteurs

Le Centre international pour l’étude de la radicalisation (ICSR) a étudié les motivations qui poussent les combattants de l’État Islamique à déserter leurs camps.  Parmi les centaines de déserteurs recensés, l’ICSR a étudié  58 cas.

Le journal français Le NouvelObs  a énuméré, dans un article publié aujourd’hui 23 septembre 2015, 4 motifs principaux qui auraient incité les extrémistes de Daesh  à fuir l’organisation. Raconté par des déserteurs, l’Etat Islamique n’est qu’un mélange de brutalité, corruption et racisme.

Les transfuges qui ont fui l’État islamique reprochent à l’organisation terroriste de se disperser dans les combats contre d’autres groupes armés tels que Jabhet Ennosra et Al Qaeda. La guerre contre Bachar Al Assad ne semble pas être la priorité de Daesh.

La brutalité contre les « musulmans sunnites » est la deuxième motivation de départ des combattants. Ces derniers ont affirmé avoir assisté à des massacres  de syriens musulmans que Daesh prétendait protéger.

Des combattants ont également dénoncé la corruption, surtout dans les rangs des émirs, qui abusent de leur pouvoir. Beaucoup de Syriens se plaignent des privilèges accordés aux combattants étrangers. D’autres ont même évoqué des cas de racisme  comme le fait d’attribuer la tâche de laver les toilettes a un combattant indien.

Le dernier motif c’est que le niveau de vie au sein de l’État islamique ne correspond pas aux attentes des combattants. D’autre part, les combattants occidentaux apprécient peu la coupure d’électricité fréquente dans les villes contrôlées par l’État Islamique.

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