Le mois d’octobre 2023 a marqué un retour en force des levées de fonds pour les startups de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), à captant 156 millions de dollars, contre un montant étique de 63 millions de dollars drainés en septembre, selon la plateforme WAMDA. Les financements affichés par les jeunes pousses de la région marquent une accélération de 333% en rythme mensuel, rompant avec une tendance baissière qui a duré quatre mois. Toujours est-il que la manne financière attirée par l’écosystème entrepreneurial de la région MENA reste en recul de 76% en octobre 2023 par rapport à la même période l’année dernière.
Les écosystèmes leaders de la région MENA
En scrutant de plus près les investissements, il est évident que les startups émiraties ont été les plus attrayantes de la région au mois d’octobre en affichant des financements de 89 millions de dollars à travers 24 opérations. Les jeunes entreprises saoudiennes se sont également démarquées en occupant la deuxième place du podium en captant 51 millions de dollars à travers 9 opérations. L’écosystème égyptien est troisième à travers des investissements cumulés au mois d’octobre à 13 millions de dollars.
Un léger intérêt pour les startups tunisiennes
Les startups jordaniennes sont quatrièmes à travers des tours de table s’élevant au total à 1 million de dollars. Les entreprises marocaines sont cinquièmes en captant 480 mille dollars. Les jeunes pousses tunisiennes leur emboîte se classant sixièmes à travers deux levées de fonds captant 444 mille dollars. Les écosystèmes koweïti (250 mille dollars) et iraquien (100 mille dollars) referment le classement de WAMDA.
Les équipes mixtes attirent les investisseurs
Une avancée remarquable en matière de diversité est mise en relief. Les équipes fondatrices mixtes ont obtenu 22% des financements attirés au mois d’octobre par l’écosystème entrepreneurial de la région MENA. Néanmoins, les fondateurs masculins continuent de dominer en captant 75% des investissements. Ainsi, les startups fondées par des femmes n’ont pu s’accaparer que 3% des financements.
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