Les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord investissent de plus en plus dans les technologies climatiques. Les technologies climatiques les plus financées sont celles liées à l’agriculture et aux énergies renouvelables. D’après un rapport de MAGNITT, entre 2018 et 2022 les Émirats Arabes Unis ont reçu 62 % du financement total en capital-risque pour les technologies climatiques dans la région MENA, en incluant la Turquie. La Tunisie, quant à elle, n’a reçu que 6 millions de dollars, soit moins de 1 % du total. Elle arrive néanmoins à se positionner au cinquième rang.
Émirats arabes unis : Leader incontesté
Les Émirats arabes unis sont en tête de liste avec 401 millions de dollars levées, suivis de la Turquie (124 millions de dollars) et de l’Arabie saoudite (68 millions de dollars). L’Égypte est en quatrième position avec 42 millions de dollars drainés entre 2018 et 2022. Les technologies climatiques les plus financées sont celles liées à l’agriculture et aux énergies renouvelables. Néanmoins, le secteur de la technologie climatique peine à décoller en Tunisie, malgré une augmentation des investissements dans la région MENA.
Agriculture et énergies renouvelables : Les secteurs les plus financés
Au demeurant, le rapport souligne que le secteur de l’horticulture a enregistré le montant le plus élevé de financement en capital-risque, soit 288 millions de dollars, suivi par celui des énergies renouvelables, avec 118 millions de dollars.
Les énergies renouvelables ont été classées au premier rang avec 39 transactions entre 2018 et 2022, représentant 17 % du total des transactions dans la région MENA. Le secteur agricole suit avec 55 opérations sur la même période.