Le phénomène a pris de l’ampleur en Tunisie depuis quelques années : de plus en plus de mendiants, sillonnent les rues de la capitale. Des photos récemment postées sur les réseaux sociaux montrent une femme, bras tordu, sollicitant l’aide et la charité des passants.
Les clichés laissent sans voix : la dame a pu se relever et, surtout, « remettre son bras en place« . L’indignation des internautes est palpable et les condamnations d’une telle tromperie ont déferlé. Aujourd’hui, difficile de faire la différence entre un vrai mendiant qui a réellement besoin d’argent et d’un tartufe qui souhaite profiter de l’argent facile.
Métro de Tunis, rues de la capitale, … les cibles ne manquent pas. Plus grave encore : certains parents se servent de leurs enfants pour mieux parvenir à leur fin et susciter la compassion. Sans parler de ceux qui jettent tout bonnement leurs bambins dans la rue pour qu’ils fassent le sale boulot à leur place, les obligeant à abandonner leur scolarité et violant leurs droits fondamentaux.
Le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur et la sonnette d’alarme doit être tirée. L’État, notamment par le biais du ministère de la femme, de l’Enfance et de la famille doit s’investir, en collaboration avec la société civile, afin de mettre un terme à ces pratiques indécentes et de protéger le droit des enfants.
M.F.K