Récemment, de nouvelles nominations et des mouvements ont été opéré(e)s au sein du ministère de l’Intérieur. Avaient-ils un lien avec la campagne électorale de certains candidats à l’élection présidentielle ? Dans un communiqué rendu public ce mercredi 11 septembre 2019, le ministère de l’Intérieur a catégoriquement écarté cette supposition, démentant ainsi ce qui a été relayé sur le Web.
Les récents mouvements et nominations ont été opérés au niveau des directeurs, des chefs de districts et de responsables régionaux de la sûreté nationale. Il s’agit des zones touchées par des manifestations qui ont coïncidé avec les campagnes électorales de certains candidats à la fonction suprême.
Pour le ministère de l’Intérieur, les récents mouvements s’inscrivent dans le cadre une opération périodique, « une routine annuelle ». L’objectif est de rendre le travail des sécuritaires plus efficaces. Ce mouvement, lit-on encore dans le communiqué du ministère, a été préparé bien avant la campagne électorale. Il s’est déroulé en dehors du contexte actuel et il n’a aucun lien avec une quelconque autre partie.