Le ministère des finances a fait savoir, dans un communiqué rendu public mercredi 5 avril 2017, qu’une action est en cours pour l’exécution des différents points conclus avec la partie syndicale et ce en coordination avec les ministères et structures concernés.
Le ministère fait part de sa préoccupation, face à l’intransigeance de la partie syndicale et du maintien de la grève pendant trois jours des agents des recettes des finances et des bureaux de contrôle de l’impôt qu’il considère « injustifiés » dans le contexte difficile que connaissent les finances publiques et au moment où le pays a besoin de toutes ses potentialités et moyens pour le renforcement des ressources propres de l’Etat.
Le ministère précise que les réunions périodiques avec la partie syndicale ont permis d’aboutir à un accord sur la majorité des demandes dont les decrets portant amendement la prime de défaillance et des pénalités fiscales en prenant en considération les observations émises par les structures dont il faut avoir l’avis et l’élaboration du statut de la mutuelle des agents du ministère des finances et la définition de de ces principaux revenus.
Ces décisions englobent, également, l’engagement de faire participaer la partie syndicale dans tout ce qui touche la définition des conditions et critères de détachement des comptables dans les centres diplomatiques et les consulats à l’étranger et la fixation des perspectives et horizons des secteurs sous tutelle du ministère (le secteur des tabacs et les domaines d’intervention de l’office des logements des agents des finances et le système de formation).
En ce qui concerne l’amendement de l’article 2 du statut de la fonction publique, le ministère souligne qu’il a été déposé à l’ARP.
Le ministère réaffirme son engagement pour le dialogue dans sa relation avec la partie syndicale précisant que de nomreuses réunions périodiques et continues ont eu lieu (18 octobre 2016, 14 février 2017 et 30 mars 2017).
Le ministère appelle l’ensemble de ses agents et fonctionnaires à faire preuve de responsabilité et à veiller à garantir la bonne marche des affaires des citoyens et des entreprises.