Suite à la multiplication des crimes de violences et en particulier les cas de viol, ayant même touché une enfant de trois ans à Gafsa, l’association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement a dénoncé la barbarie des agresseurs en mettant l’accent sur les séquelles physiques et psychologiques de ce genre de crimes sur les victimes. Dans un communiqué rendu public ce mardi 4 septembre 2018, l’AFTURD a exprimé sa compassion avec toutes les femmes et toutes les filles victimes de viol et son soutien total à leurs familles., mettant en garde contre la prépondérance et la dangerosité de la violence et du viol qui touchent notamment les enfants et les mineures.
Par ailleurs, l’association a appelé le gouvernement et les autorités concernées à traiter sérieusement et dans les plus brefs délais ce genre d’affaires, tout en insistant sur le fait que les autorités sécuritaires et judiciaires doivent appliquer la loi avec fermeté pour reconnaître tous les droits des victimes.
L’AFTURD a également appelé les services du ministère de la Femme, la Famille, l’Enfance et les personnes âgées à encadrer les victimes. L’association a rappelé l’importance du rôle de la société civile dans la lutte contre ces crimes en se mobilisant pour la mise en place des procédures nécessaires afin de mettre un terme à ce fléau.