Un grand nombre d’organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme ont exprimé dans une lettre ouverte adressée aux 3 présidences, à savoir la présidence de la République, la présidence de l’Assemblée des Représentants du Peuple et la présidence du gouvernement, leur profonde préoccupation quant au projet de loi portant sur la communication audiovisuelle dont une copie avait été adressée par le chef du gouvernement aux députés du parlement pour examen au mois de novembre dernier. Les signataires de cette lettre ouverte ont indiqué que ce projet de loi ne correspond pas aux acquis que stipule la Constitution tunisienne en matière de libertés d’expression et de la presse ainsi qu’aux paramètres de régulation de l’audiovisuel dans les pays démocratiques.
Les organisations signataires ont également appelé à la tenue d’un dialogue national sérieux et global portant sur l’évaluation de l’expérience de l’application du décret numéro 116 depuis l’année 2011 portant sur les libertés de l’audiovisuel ainsi que sur la création de la haute autorités indépendante pour la communication audiovisuelle HAICA, auquel devraient prendre partie l’ensemble des parties prenantes.
Rappelons que le président du Syndicat des journalistes tunisiens (SNJT) Néji Bghouri avait appelé au retrait de ce projet de loi