Dans une déclaration aux médias ce samedi 03 février 2018, Raoudha Laabidi, présidente de l’instance nationale de lutte contre la traite des personnes, a affirmé que les enquêtes préliminaires effectuées par l’instance suite à la propagation d’informations faisant état de la mise en vente, par un citoyen saoudien, d’une femme de ménage tunisienne, contre une somme d’argent estimée à 14 mille SAR ont prouvé l’authenticité du contrat dont une copie avait été diffusée sur les réseaux sociaux. Raoudha Laabidi a toutefois précisé que les photos de la présumée femme de ménage ne sont pas authentiques. La jeune fille dont la photo avait été mise sur les réseaux sociaux, n’a rien à voir avec cette affaire.
Raoudha Laabidi a ajouté que l’enquête effectuée par l’Instance en coordination avec le ministère de l’intérieur et le procureur de la République de Tunis a renié l’authenticité de la photo de la jeune fille, et confirmé celle du contrat. Ce dernier, serait en cours de finalisation.
Elle a ajouté que la propriétaire du contrat l’avait effectivement signé à travers un bureau d’emploi à l’étranger. Elle est en train de finaliser les mesures nécessaires avant de partir officiellement travailler en Arabie Saoudite. D’après Raoudha Laabidi, la propriétaire du contrat, et la jeune fille dont la photo circulait sur les réseaux sociaux se trouvent toujours en Tunisie.
Par ailleurs, la présidente de l’instance nationale de lutte contre la traite des personnes a mis l’accent sur la nécessité d’unifier les efforts de l’ensemble des parties concernées en vue de mettre en place un système de surveillance plus efficace à l’égard des bureaux d’emploi tout en appelant à la révision des lois relatives à ce domaine. Elle a dans ce contexte précisé que des enquêtes sont en cours en vue de s’assurer du degré de transparence dont ils font preuve dans leurs transactions.
Lire aussi:
Un saoudien met en vente en ligne une femme de ménage tunisienne contre 13 mille SAR