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Le dirigeant au parti Qalb Tounes, Hatem Mliki a exprimé lundi 21 octobre 2019 son mécontentement face à la récente déclaration du dirigeant d’Ennahda, Rafik Abdessalam, qui a annoncé que le Mouvement au référentiel islamique ne s’allierait pas avec des partis soupçonnés de corruption, soulignant que la corruption concerne des personnes et non des partis.
« Lorsqu’un parti est accusé de corruption, un million d’électeurs tunisiens qui votent pour Qalb Tounès sont directement accusés de corruption, relève Mliki. C’est de l’impolitesse, non un abus politique, surtout quand ces accusations viennent d’une personne poursuivie pour des affaires de corruption » (en référence à Rafik Abdessalam).
Pour ce qui est de protéger Qalb Tounès contre une mort lente comme cela était arrivé à plusieurs nombreux partis, Mliki a indiqué que « son parti travaille veut consolider ses bases à l’échelle locale, et qu’il continue de privilégier le contact direct avec les citoyens, la pérennité des partis reposant sur leur popularité ».
Il a estimé que tout ce qui se passait au sein du mouvement Ennahda ne concernait guère son parti lequel respecte les institutions et les affaires intérieures des partis.
Mliki a conclu en relevant que Qalb Tounes n’interférera pas dans les déclarations de certains dirigeants d’Ennahdha sur l’identité du président du gouvernement, soulignant toutefois que chaque personne proposée par Ennahdha au poste de Premier ministre doit présenter son programme et prouver sa compétence à plusieurs niveaux, notamment au dossier économique.
H.A.