Dans une déclaration accordée au quotidien arabophone Assabah du jeudi 16 octobre 2014, Slaheddine Mnasri, le nouveau chargé de communication de la campagne électorale du président de la République a infirmé les accusations dont fait l’objet Moncef Marzouki.
Il s’agit de la polémique déclenchée suite aux déclarations de Moncef Marzouki relatives au système médiatique , et ce dans le cadre de sa rencontre avec les membres des coordinations régionales de son équipe de campagne électorale, tenue à Hammamet dimanche dernier.
Dans son allocution, le président de la République s’est attaqué aux médias, particulièrement la Télévision nationale, les journalistes et ses adversaires politiques en utilisant un vocabulaire grossier et insultant.
« ça fait trente ans que je supporte leur télévision et je la supporte encore. Je continue à supporter ce secteur de l’information corrompu, mensonger et qui n’a aucun titre pour parler au nom des Tunisiens. On doit en finir avec tout cela ! » a déclaré le président de la République.
Moncef Marzouki n'avait pas tort pour qu’il présente des excuses, il n'a pas visé l’ensemble des journalistes, mais une partie d’intrus dans le secteur de l’information qui ont sali le secteur, précise Slaheddine Mnasri .
H.B.H