Le Centre d’Etudes Méditerranéennes et Internationales (Cemi) a organisé la semaine dernière, dans le cadre de l’école politique de Tunis, une rencontre ayant pour thème « L’avenir des transports publics et la stratégie de réforme ». Etaient présents à cet événement, Moez Chakchouk, ministre des Transports, des représentants de divers blocs parlementaires, des jeunes des partis politiques et différentes composantes de la société civile.
Ahmed Driss, président du Centre des études méditerranéennes et internationales de Tunisie et directeur de l’école politique de Tunis, a souligné dans son discours d’ouverture, l’importance des services fournis par le secteur des transports publics aux citoyens, en évoquant la nécessité de déployer des efforts concertés de toutes les parties interdépendantes.
Idris a estimé que cette rencontre était une occasion importante pour présenter toutes les propositions de la société civile et de ceux qui suivent de près l’évolution du secteur des transports publics parmi les membres de l’Assemblée des représentants du peuple, dans le but de développer et de moderniser le parc de transports publics terrestre, maritime et aérien. Il s’agit, selon-lui, de « fournir des services de qualité et une valeur ajoutée qui maintiennent la pérennité des institutions et des entreprises nationales et contribuent à soutenir leur compétitivité aux niveaux régional et international ».
De son côté, Moez Chkchouk, a fait le point sur la situation du secteur des transports publics, soulignant le fait que le ministère s’emploie à surmonter les difficultés grâce à la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la flotte de transports publics et de divers services qu’elle fournit aux citoyens, ainsi qu’à travers l’élaboration de législations pertinentes pour fournir des services publics qui répondent aux aspirations des «tunisiens».
Le ministre a estimé que les diverses accumulations et problèmes successifs dans le secteur des transports publics après la révolution ont multiplié la crise de ce secteur vital, indiquant que le ministère s’appuyer sur les compétences de l’ensemble de ses cadres issus de diverses spécialisations pour résoudre les problèmes des usagers.
Par ailleurs, Chakchouk a mis en avant la gravité de la crise que traverse la compagnie aérienne Tunisair, en précisant en même temps, qu’il existe une opportunité dans les mois à venir, de sauver cette institution nationale qui représente beaucoup pour le citoyen tunisien.