Chakib Darouiche, avocat et chroniqueur de l’émission Klem Enness, diffusée sur la chaîne privée Al Hiwar Ettounsi, s’est attaqué dans la soirée du mercredi 14 février 2018 à l’invité de l’émission, le fameux expert économique et président de l’association tunisienne de gouvernance, qui serait accusé d’être impliqué dans un large réseau d’espionnage et de blanchiment d’argent. Chakib Darouiche a précisé que Moez Joudi est mis sur écoute depuis plusieurs mois de la part des autorités concernées étant donné qu’il fait l’objet de suspicions de blanchiment d’argent. Il l’a également accusé de faire partie de l’étroit réseau d’espionnage en Tunisie, dirigé par un homme d’affaires d’origine française.
[fb_embed_post href= »https://www.facebook.com/FOO5AR/videos/1735446726498256/ » width= »550″/]
Dans un post publié sur sa page officielle Facebook, l’économiste est revenu sur ces allégations indiquant que Chakib Darouiche, reçoit des instructions et des informations de ses maîtres nahdhaouis.
« Ce soir dans l’émission Klém Enass sur Elhiwar Ettounsi, Chekib le nahdhaoui de service a prouvé vraiment que c’est un nahdhaoui de service. Il reçoit des instructions et des informations de ses maîtres, et il les applique littéralement et bêtement. C’est bien cela la différence entre un homme indépendant et patriote, et un mercenaire de basse besogne. Nous irons jusqu’au bout, il y a un prix à payer, nous le paierons mais rien ne peut être plus cher que notre Tunisie! » a-t-il lancé.
Il est à rappeler que Sofiene Sliti, porte-parole du Tribunal de Première Instance de Tunis et du pôle judiciaire financier, avait démenti les informations circulant sur certains médias selon lesquelles il existerait un réseau d’espionnage précisant qu’il s’agit d’une présumée affaire liée à la corruption financière et de blanchiment d’argent.
Il a dans ce contexte assuré que le ministère public s’est engagé, depuis le 5 février dernier à mener les investigations nécessaires en coordination avec les unités sécuritaires et les autorités concernées. Il a toutefois précisé que toute personne ayant fuité des données ou documents portant sur une affaire en cours d’instruction sera poursuivie judiciairement.