Mohamed Abbou: « Je n’ai pas vu de choses positives depuis le 25 juillet »

Intervenant mardi 14 septembre à l’émission « 90 minutes » sur radio IFM, l’ancien ministre et ex-secrétaire général du Courant démocratique, Mohamed Abbou a affirmé que la Constitution de 2014 ne peut pas être amendée, notant qu’il y a plusieurs conditions pour sa révision.
Commentant les mesures d’interdiction de voyage à l’étranger et d’assignation à résidence, Abbou a estimé qu’elles « n’incluaient malheureusement pas les symboles majeurs de la corruption en Tunisie, notamment les personnalités politiques et les propriétaires d’entreprises », avouant qu’il n’a pas vu de choses positives 50 jours après l’instauration des procédures exceptionnelles du 25 juillet dernier.
« La Constitution de 2014 n’est pas à réviser, a-t-il assuré. Mais sa révision ne peut se faire que sous certaines conditions. Plusieurs articles de la Constitution peuvent être amendés, mais selon ce qu’elle stipule, et ce contrairement aux théories émises par des spécialistes de droit constitutionnel qui appellent à la suspension de la Constitution, ce qui a été réfuté par le président de la République lequel a confirmé ne pas s’engager dans cette voie-là ».
Abbou a enfin appelé certaines parties à cesser leurs manoeuvres absurdes, assurant que nous sommes actuellement devant un système de corruption et un pouvoir de bandes organisées beaucoup plus que dans le règne des politiciens.
H.A.

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