Lors de son intervention dans le cadre de la séance plénière consacrée au vote de confiance au nouveau ministre de l’intérieur Hichem Fourati, le député et dirigeant au sein du mouvement Ennahdha, Mohamed Ben Salem a affirmé que le mouvement Ennahdha fait de la stabilité du pays une priorité. « Sans la stabilité du pays, il n’y aura pas de réformes et sans les réformes il y auras pas de développement » a-t-il lancé.
Il a dans ce contexte indiqué que les 9 gouvernements qui se sont succédé depuis la révolution de 2011 ont confirmé qu’il existe bel et bien une problématique de développement. » Les réformes doivent être envisagées en fonction d’études préalables. Toutefois, il a été constaté que les gouvernements ont généralement recours aux anciennes études réalisées par les précédents gouvernements pour envisager les réformes. » a-t-il affirmé. Mohamed Ben Salem a ajouté que le mouvement Ennahdha votera en faveur du nouveau ministre. Il a expliqué que cette décision a été prise par son parti en vue de préserver la stabilité du gouvernement. Il a ajouté que le nouveau ministre de l’intérieur n’appartient à aucun parti politique. « Nous avons décidé de le soutenir étant donné qu’il fait déjà partie de l’institution sécuritaire, d’autant plus qu’il n’a pas d’appartenances politiques. Il est préférable que les ministères de souveraineté soient dirigés par des personnalités impartiales.« a-t-il lancé.
Par ailleurs, Mohamed Ben Salem a indiqué que le fait de voter en faveur de Hichem Fourati ne veut pas dire que le mouvement Ennahdha est satisfait du rendement du gouvernement d’union nationale conduit par Youssef Chahed. « Les élus de l’ARP vous ont donné à plusieurs reprises des idées qui n’ont jamais été exploitées telle que le projet de loi portant sur les Partenariats Publics-privés qui a été négligé selon ses propos à cause des pressions et rumeurs exercées et véhiculées par certaines parties qui estiment que cette loi ouvrira grande ouverte la porte devant la privatisation et les lobbies etc » a-t-il regretté.
En ce qui concerne la lutte contre la corruption, Mohamed Ben Salem, a indiqué que cette guerre n’a pas été poursuivie.
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