Pas question de perdre du temps : aussitôt la passation de pouvoir effectuée, le nouveau ministre de l’Education, Mohamed Hamdi, a déjà fixé ses objectifs. Et des chantiers, il y en a dans le secteur de l’éducation qui, depuis près de deux décennies, a entamé une violente descente aux enfers.
Pour le ministre de l’Education, il est temps d’engager la réforme de l’éducation afin de réhabiliter le secteur. « Nous devons proposer un enseignement moderne, capable de répondre aux exigences de notre époque », a-t-il déclaré ce samedi 29 février 2020 sur Mosaïque FM.
L’école publique, dans ce contexte, ne doit plus donner naissance à des chômeurs. « Nous travaillerons sur la résolution des problématiques quotidiennes de l’éducation », a encore déclaré Mohamed Hamdi.
Plus que jamais, la réforme du système éducatif tunisien s’impose. Aujourd’hui, tant de problématiques existent : manque de moyens matériels, l’état déplorable de certains établissements scolaires, les lacunes de la formation des enseignants qui génère, automatiquement, des lacunes dans la formation des élèves.
C’est un tout, un vaste chantier auquel il faut s’attaquer sans plus tarder. A qui est-ce la faute ? Au laxisme des pouvoirs publics ? Aux programmes scolaires ? A certains professeurs qui ne remplissent pas leurs contrats comme il se doit ? Aux parents ? Aux élèves ? Sans doute, la responsabilité est collective. La solution, de ce fait, doit être élaborée collectivement.
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