Le président sortant de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) est revenu ce mercredi 13 juin 2018, lors d’une conférence de presse, sur les dessous de son limogeage.
A l’heure actuelle, il n’a reçu aucune correspondance de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) relative à son limogeage. Celui-ci a été décidé par les membres de l’Instance. Rien ne l’empêcherait, selon lui, de se rendre à l’ARP s’il était convoqué. Ce sera l’occasion, selon Mansri, de se défendre. « Un énorme travail attend encore l’ISIE. Il devait être entamé après les élections municipales du 6 mai 2018 », a-t-il encore déclaré.
Mohamed Tlili Mansri, rappelons-le, est désormais persona non grata à la présidence de l’ISIE, du moins aux yeux des membres qui ont tous voté pour son éviction en se basant sur la loi fondamentale relative à la constitution de l’ISIE. « Il n’en fait qu’à sa tête », ont déclaré certains membre de l’ISIE à propos de Mohamed Tlili Mansri. Ce dernier considère que seule l’ARP est capable de le destituer.
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