Mon pays s’est écroulé comme un château de cartes

Il était une fois, un petit pays beau mais toujours mélancolique
Il attendait de son peuple, une initiative magique
Je lui dis simplement, si j’étais Président
Si j’étais Président de la République
Je changerais d’abord nos fameux politiques,
Christian El-Borgi– écrivain libanais

La Tunisie s’enfonce dans une profonde crise économique et sociale. Elle traverse en ce moment la pire crise de son histoire.
Le pays connaît un vrai sinistre économique, une crise du secteur financier, la valeur du dinar a dégringolé et la crise du coronavirus n’a rien arrangé, cela a, évidemment, des conséquences très concrètes sur la vie quotidienne des citoyens.
Le pouvoir d’achat des tunisiens est si impacté que ces derniers n’achètent plus rien de non vital.
Aujourd’hui, une bonne partie de la population vit sous le seuil de la pauvreté, »Rien ne va plus, en plus cette crise est très mal gérée.
Nous sommes dans une situation de crise économique mais le lien entre économie et politique est étroit, pour s’en sortir, le pays doit débloquer de l’argent frais auprès des bailleurs internationaux qui exigent des réformes profondes afin de ne pas retomber dans la corruption.
Aujourd’hui rien ne bouge dans le pays, personne n’est concerné, nous sommes vraiment très inquiets de la situation car aucune solution ne peut venir de nos Présidents.
On a tous compris que  tout ce qui ce fait c’est de la poudre aux yeux et s’ils voulaient réformer, ils l’auraient fait il y a longtemps, on ne peut plus leur faire confiance, aujourd’hui nous sommes tous à bout.
Aucune conscience de la part des Présidents au point ou la seule la rencontre entre le chef de l’Assemblé et le président de la République a été comme un événement !!D’ailleurs nous n’avons aucune idée de ce qui s’est passé lors de cette rencontre comme si on n’est pas concerné ?
La relation est constamment très tendues depuis le début de l’année. Ce que l’on sait c’est que ces tensions entre les présidents concernent un jeu de pouvoirs et de prérogatives.
En plus le pays vit actuellement une crise sanitaire aiguë, en raison de la propagation de la pandémie du coronavirus qui affaiblit tout le système de santé du pays.
Selon Bawsala, l’expérience du pouvoir de nos présidents a été « désastreuse ». Ils sont maîtres surtout dans les combines parlementaires et les négociations de couloirs, le parlement est aussi responsable de ce qui se passe et au premier le chef du partis d’Ennahdha ce dinosaure homme rompu aux manœuvres politiques
Nous vivons depuis plusieurs mois, au rythme d’une crise institutionnelle inédite, outre son conflit ouvert avec le président du Parlement, Kaïs Saïed est également en discorde avec le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, considérant ce dernier comme une marionnette aux mains des islamistes, il bloque donc depuis le début de l’année un remaniement ministériel et peu importe si le pays reste sans gouvernement, de même qu’un projet de loi visant à faciliter la mise en place de la Cour constitutionnelle.
Cela fait plusieurs mois que la vie politique, en Tunisie, se trouve comme figée, et ça devient tout à fait insupportable pour le pays.
Nos  trois présidents sont égoïstes. Ce sont les premiers responsables de la destruction du pays, de son économie et des rêves de ses enfants.

Le président de la République
En octobre 2020 j’ai publié une lettre ouverte a monsieur Kaïs Saïed intitulée «  Monsieur le Président il est encore temps de vous réviser, cinq ans c’est très long ». Aujourd’hui, neuf mois après, rien ne s’est passé je conclu alors qu’il est tout simplement une « erreur ». Mais une erreur au sommet de l’Etat en ces temps difficiles, c’est très grave.

Le Président du Parlement
Exactement comme Monsieur Kaïs Saïed, Rached Ghannouchi voulait terminer sa vie politique en beauté et prendre la présidence du Parlement surtout que c’est sa dernière chance vu que ses alliés commencent à le lâcher, mais de toute façon Rached Ghannouchi n’a jamais considéré les intérêts de notre nation, il a toujours était le représentant de la Tunisie dans son monde islamiste et les Tunisiens sont le dernier de ses soucis comme disait sa fille cadette Soumaya « Mon père a souffert c’est au tour des autres de souffrir »

Le Président du Gouvernement
Tous ceux qui connaissent Hichem Mechichi savent qu’il n’a jamais été politicien et il refusera jusqu’au bout de quitter un poste qu’il n’a jamais rêvé occuper. A mon avis il aurait dû démissionner.

*M.K Architecte

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