Toutes les expressions traitant de la volonté de réussir s’adaptent au profil de ce jeune homme. On pourrait dire à cœur vaillant rien d’impossible ou encore quand on veut on peut mais celaé restera insuffisant pour qualifier la réussite de ce « vendeur de bonheur« . Il s’appelle Seifeddine, originaire de la ville de Monastir, né amputé de ses quatre membres. Néanmoins, Seifeddine s’est battu contre vents et marées pour arracher sa place dans la société sans susciter la pitié des autres. « J’aime les fleurs. Depuis 2011, je me suis lancé dans cette expérience. J’ai commencé à vendre des fleurs. J’ai trouvé un soutien très fort de ma famille et de certains de mes amis aussi. Pour me déplacer, mon ami vient me chercher à bord de sa moto à chaque fois que je l’appelle. Le touriste européen achète mes fleurs quand il les trouve belles. Le touriste arabe, est un peu différent, il achète la fleur qui lui plait mais souvent avec un regard hautain. Il te rappelle d’une manière ou d’une autre que tu es différent, que tu es handicapé, » a-t-il exprimé.
Après de nombreux efforts et les aides de ses connaissances, Seifeddine a réussi à créer sa propre boutique de fleurs. « 95% des gens m’ont dit que ce serait difficile que je réalise mon rêve., J’ai réussi quand-même, » a-t-il poursuivi. A la fin du reportage diffusé sur Aj+ Arabi, le jeune homme a lancé un message de vie et de soutien aux jeunes tunisiens en s’appuyant sur un poème poignant du grand Aboul Kacem Chebbi.
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