Moncef Marzouki regrette la parution de son Livre Noir !

Le Livre Noir de Moncef Marzouki, dans lequel il s’en était pris à tout le monde, avait provoqué une grande polémique en 2013. Dans ses habituelles interventions dans Chahed Aala Al Aasr – témoin d’une époque -, l’ancien président provisoire  de la République est revenu sur son chef-d’oeuvre la soirée du lundi 2 octobre. « Je regrette la parution de ce livre qui a été publié sans que je donne mon accord. Il n’a été publié que par le biais des fuites », dit-il. Le but, poursuit-il, était de le présenter à l’Assemblée Nationale Constituante (ANC) afin de faire pression sur l’institution et la pousser à traiter les dossiers de corruption.
« C’était un coup d’épée dans l’eau », affirme-t-il pour évoquer la publication du Livre Noir. En aucun cas, il « ne cherchait à se venger ». « Dès mon arrivée au pouvoir, j’ai chargé mes conseillers d’enquêter sur les dossiers de corruption datant de l’époque de Ben Ali. Ils ont découvert des scandales inimaginables : composition avec des parties étrangères, scandales éthiques et autres », explique Moncef Marzouki, qui affirme qu’il « aurait pu détruite plusieurs personnes ». Le président de Harak Tounes Al Irada poursuit en rappelant avoir refusé de faire fuiter ces noms, déclarant avoir demandé à son directeur de cabinet de l’époque, Imed Daïdmi, de contacter les députés de l’ANC pour leur faire part des dossiers découverts. « Aucune réponse de leur part », déclare encore Moncef Marzouki. « Je ne comprends pas les raisons de cette nonchalance. […] J’aurai pu détruire certains journalistes qui se trouvent aujourd’hui sur les plateaux télévisés », affirme-t-il encore.

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