Sur sa page officielle facebook, l’ancien président provisoire de la République tunisienne, Moncef Marzouki écrit qu’un compte twitter à son nom a publié la nouvelle de l’émission d’un mandat d’arrêt d’Interpol à son encontre.
« Je possède un ancien compte twitter que je n’avais plus utilisé depuis des années, rappelle-t-il. Le procédé relève de la fraude et de la tromperie, car je n’ai nullement écrit le tweet, et n’ai jamais demandé à personne de l’écrire en mon nom. Bref, je n’ai connaissance d’aucune publication de ma part sur ce compte ».
« La guerre psychologique dans sa pire forme est là, ajoute Marzouki. Avec les mensonges et la falsification, ils vivent, et avec ces procédés, ils finiront ».
Mercredi 22 décembre, une décision judiciaire par contumace a été rendue contre Moncef Marzouki, condamné à 4 ans de prison avec exécution immédiate.
En effet, le 15 octobre dernier, la cour d’appel de Tunis a ouvert une enquête sur les déclarations de l’ancien président provisoire dans lesquelles il admettait avoir cherché à contrecarrer la tenue du sommet de la Francophonie au mois de novembre dernier à l’ile de Djerba.
H.A.