Moncef Souissi répond à la polémique suscitée par sa photo avec BCE

La photo de l’homme de théâtre, Moncef Souissi, embrassant avec ferveur le front du président de la République Beji Caied Essebssi, lors d’une cérémonie officielle organisée au palais de Carthage, en marge des Journées théâtrales de Carthage (JTC), a suscité la polémique et une vague de critiques.
Moncef Souissi a été accusé, par un grand nombre d’internautes, de journalistes et d’hommes politiques, d’avoir tourné casaque et de versé dans l’art de la lèche.
Contacté par Réalités ce lundi 26 octobre 2015, Moncef Souissi est revenu sur cette polémique.
Moncef Souissi a reconnu avoir été contre la candidature de Beji Caied Essbsi, à l’élection présidentielle  en octobre 2014. « Lors de ma présence sur le plateau de « Liman Yajroo Faqat » j’avais effectivement affirmé que j’étais contre le vote pour Beji Caied Essebsi à la présidentielle. Je voulais qu’une chance soit donnée aux jeunes pour occuper ce poste. J’avais expliqué que l’âge de Maitre Beji Caied Essebsi allait constituer un obstacle à la bonne gouvernance de la Tunisie, dans une situation aussi délicate. » a-t-il affirmé. Et d’ajouter : « Je n’ai jamais dit qu’il fallait opter pour Moncef Marzouki  comme président de la République. Au contraire, j’avais bien précisé que le président provisoire de la République avait eu sa chance. En effet, lors de l’élection présidentielle j’ai voté blanc ».
Moncef Souissi a affirmé, q’un an après l’élection présidentielle, il s’est rendu compte qu’il avait commis une erreur en votant blanc. « Je ne regrette pas d’avoir voté blanc. J’avoue, quand même, que je m’étais trompé. Tous les hommes sont susceptibles de commettre des fautes… Ce qui compte, c’est le fait de reconnaître ses erreurs… j’aurais du voter pour Beji Caied Essebsi. Aujourd’hui, je le considère comme étant mon président» a-t-il affirmé.
L’homme de théâtre a tenu à préciser, qu’au palais présidentiel de Carthage, il n’a pas embrassé Beji Caied Essbsi en tant que président de la République, mais plutôt en tant que  bon père de tous les tunisiens. « Embrasser le front de Beji Caied Essebsi n’a rien à voir avec la politique, étant donné que je ne suis pas un homme politique. Cette embrassade sincère s’inscrit dans le cadre de nos traditions tunisiennes, qui nous imposent de respecter les grands. » a-t-il précisé. Et d’ajouter : « Comment  ne pas embrasser quelqu’un qui a beaucoup de respect pour l’homme de théâtre que je suis, me considérant comme l’un des grands fondateurs du théâtre?

« J’ai été très sensible,  lors de notre rencontre, à ses engagements pour le développement et l’amélioration de la scène culturelle en Tunisie.» a-t-il ajouté.

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