Fraîchement désigné à la tête de la commission financière de l’ARP, Mongi Rahoui, frontiste incertain, a tout de même usé du jeu favori de ses camarades : la critique et le populisme. Rahoui est revenu sur le prêt accordé par la Banque Africaine du développement (BAD), dont l’accord a été adopté hier par l’ARP.
Pour Mongi Rahoui, ce prêt est la conséquence de la politique de chantage pratiquée par le FMI, qui a poussé la Tunisie à suivre son plan de privatisation des banques publiques, en contre-partie des prêts accordés.
Mais qu’aurait-il fait, avec ses camarades du Front Populaire, s’il avait les reines du pouvoir ? « Non à tout », sans doute, quitte à plonger le pays dans un gouffre encore plus ténébreux que l’actuel.
On avait cru, suite à ses récentes prises de position que les choses vont changer.
M.F.K