Les premières hausses des prix de 2018 sont d’ores et déjà entrées en vigueur : recharges téléphoniques, produits esthétiques, carburant, etc. Un point longuement discuté ce mercredi 3 janvier 2018 au sein de la commission parlementaire des finances de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). « Plusieurs députés ont réalisé l’énormité de ce qu’ils ont commis en votant en faveur de la loi de finances 2018 », a confié Mongi Rahoui, député du Front Populaire (FP) et président de ladite commission sur Jawhara FM ce mercredi 3 janvier 2017.
Les députés, poursuit-il, ne s’attendaient pas à ce que les augmentations des prix soient aussi importantes. « Il y a, à titre d’exemple, la hausse de la TVA de 1 point, ou encore celle des prix des assurances de 2 points. Les conséquences de la loi de finances 2018 seront observables au quotidien. Elles affecteront directement le pouvoir d’achat », a-t-il expliqué. Le député considère, par ailleurs, que le texte constitue un véritable blocage pour la croissance du pays. Tout le monde en souffrira : les familles, les citoyens et les entreprises. « Il faudra s’attendre à des mobilisations sociales de grandes ampleurs », a-t-il fait remarquer.
Dans ce contexte, Mongi Rahoui a affirmé que le ministre des Finances, Ridha Chalghoum, et celui du Commerce, Omar El Behi, seront auditionnés par la commission parlementaire des Finances à propos de la hausse des prix des produits de base, notamment pour les tomates, le carburant, ou encore la téléphonie mobile. « Les députés ne s’attendaient pas à de telles conséquences », a-t-il encore ajouté.