Révélé avec un premier album de garage rock fiévreux en 2011, puis parti deux ans plus tard à la conquête du grand public sous la houlette d’un des deux Black Keys, l’Américain Hanni El Khatib revient avec son album le plus équilibré et le plus introspectif à ce jour, «Moonlight».
De ce natif de San Francisco, établi à Los Angeles, on avait adoré le premier album, «Will The Guns Come Out», pour son mélange explosif de rockab, de garage et de blues servi par un son primitif et une morgue de bad boy torride. Sur scène, Hanni El Khatib, au micro et à la guitare, n’était épaulé que d’un batteur, Nicky, mais à deux, ils retournaient avec insole