Pour l’ancien président provisoire de la République et chef du parti Harak Tounes Al Irada, Moncef Marzouki, Mohamed Morsi était une bougie que le nation arabe avait perdue. Cette bougie, poursuit-il dans un statut Facebook, éclairait les ténèbres imposées par le despotisme et la colonisation.
L’ancien président égyptien défunt, selon Marzouki, est entré dans l’Histoire par la plus grande des portes. Son décès a eu lieu dans des circonstances déplorables. « Nous témoignons de sa solidité [Mohamed Morsi], de son courage, de son humanité, de son attachement, jusqu’au dernier souffle, à ses valeurs […] », a encore écrit Moncef Marzouki.
Il considère, par ailleurs, que les meurtriers de l’ancien président défunt comparaîtront devant la « Justice Céleste ». Soulignons, également, que Marzouki a éclaté en sanglot lors d’une intervention sur Al-Jazeera lorsqu’il avait réagi à la mort de Morsi. Rappelons que ce dernier est décédé lundi 17 juin 2019, en plein procès, d’un arrêt cardiaque. Les autorités égyptiennes de Mohamed Al Sissi ont été pointées du doigts, accusées d’être responsables de la mort de l’ancien président. Les conditions de détentions de Mohamed Morsi ont aussi été remises en cause.