Un jeune homme tunisien originaire de la délégation de Mareth dans le gouvernorat de Gabes est décédé jeudi dernier dans l'un des hôpitaux de Paris suite à son admission le 3 octobre dernier au service de réanimation. Le défunt était victime d'une asphyxie alors qu'il exerçait son travail dans une société de plomberie dont le propriétaire n'est qu'un homme d'affaires tunisien. La mort du défunt fait l'objet de plusieurs soupçons. En effet, l'employeur du défunt avait affirmé précédemment que ce dernier était victime d'un AVC le jour même de son admission à l’hôpital vers 9h30 du matin. Ses collègues ont nié cette version des faits assurant que le défunt était victime d'une asphyxie alors qu'il était en plein travail. De ce fait, plusieurs activités de la société civile et défenseurs des droits de l'Homme se sont manifesté pour dévoiler les causes réelles du décès. L'avocat tunisien Sofien Charfeddine s'est chargé de cette affaire avec plusieurs autres avocats. Ces derniers considèrent que le défunt était victime d'un accident de travail et non pas d'un AVC comme prétend son employeur. Une enquête sécuritaire serait ouverte dans les heures qui suivent pour dévoiler les circonstances de ce drame ainsi que les responsabilités.