Un citoyen a fait part de son drame ce mardi 14 juin 2022 sur les ondes de Mosaïque Fm. Originaire de la ville de Monastir, le citoyen en question a affirmé que sa femme vient de perdre son bébé après neuf mois de grossesse suite à une faute médicale à l’hôpital régional Fatouma Bourguiba à Monastir. Il a précisé que sa femme allait accoucher par césarienne à cause de son bassin qui n’était pas assez large, comme a pu remarquer son gynécologue-obstétricien. Or, le jour de l’accouchement, le personnel a tenté de convaincre l’épouse d’accoucher naturellement en dépit de ses explications. Il lui a assuré que c’était possible d’accoucher sans avoir recours à une césarienne. En dépit des efforts qu’elle avait fournis, la pauvre maman s’est vue finalement dans l’impossibilité d’accoucher naturellement. Le personnel n’a pu faire extraire que la tête du nourrisson. Après un bon moment de tentatives, il a finalement décidé de procéder à l’intervention chirurgicale. Or, c’était trop tard, le bébé a déjà rendu l’âme.
A son arrivée à l’hôpital, une infirmière a remis le corps du nourrisson tout couvert au papa tout en lui demandant de ne pas essayer de le découvrir. Elle lui a expliqué que la maman allait, à son tour, mourir et qu’elle a été sauvée de justesse.
Cependant, la mère de la jeune maman n’a pas pu se retenir et a voulu jeter un coup d'oeil sur son neveu parti trop tôt. A sa grande surprise, elle a constaté des traces d’agression au niveau de son cou. Elle a donc tout de suite compris que le nourrisson était victime d’une erreur médicale. Le citoyen a affirmé que le cadre médical a retiré de force le corps de son fils lui provoquant ainsi une fracture mortelle au niveau de son cou.
Par ailleurs, le papa s’est adressé aux autorités concernées les appelant à intervenir en sa faveur pour qu’il puisse restituer le droit de son fils ajoutant que sa femme se trouve actuellement dans une situation très difficile à cause de ce drame.
H.B.H