Mort tragique du jeune Ahmed Souli à Sbeitla: du nouveau

L’affaire remonte à début juillet 2023 et elle a fait beaucoup de bruit à Sbeitla et en Tunisie. C’est celle d’une jeune homme, appelé Ahmed Souli, abattu lors d’une descente de la police dans un kiosque de paris sportifs.

Ce dimanche 6 août 2023, la Justice a émis 5 mandats de dépôt à l’encontre des personnes suspectées d’avoir agressé les unités sécuritaires à l’arme blanche. Cette décision concerne aussi des unités de la Garde Nationale. C’est ce qu’a annoncé le procureur de la République et porte-parole du Tribunal de Première Instance de Kasserine, SlehEddine Rachdi, sur Mosaïque FM ce dimanche.

Les mandats de dépôt ont été émis par le juge d’instruction chargé de l’affaire. Le sécuritaire concerné est accusé d’avoir mis fin aux jours du jeune Ahmed Souli le 5 juillet dernier.

Les événements remontent à début juillet 2023. Lors de la descente des policiers, le jeune homme a été abattu. Suite à cela, la tension est montée d’un cran à Sbeitla et des affrontements ont eu lieu entre la police et des manifestants.

Deux versions d’une mort tragique

Selon la version des faits du frère du défunt, Ahmed Souli a été emmené au commissariat de police. C’était deux jours après la confiscation de son téléphone. Par la suite, une convocation lui a été envoyée pour une comparution devant le parquet près le Tribunal de Première Instance de Kasserine. Il devait s’expliquer à propos du commerce des paris sportifs.

Ce dernier, selon le frère, est présent dans la ville depuis plusieurs années et il travaillait dans la légalité. Ahmed a été relâché. Au matin du jour du décès, le parquet l’a recontacté pour une nouvelle comparution.

Seulement, avant d’y aller, il s’est rendu au kiosque en question pour toucher son salaire selon le frère. C’est alors que la descente a été effectuée et des altercations ont eu lieu entre la police et le propriétaire du commerce. « Ahmed a été tué alors qu’il était dans un véhicule stationné à proximité de la boutique », a assuré le frère.

Selon la version du ministère de l’Intérieur, un groupe de personnes s’en était pris à une patrouille de sécuritaires à l’aide de fusil de chasse. Ils leur ont aussi jeté des pierres. C’était à cause d’une tentative d’arrestation d’une personne recherchée selon le ministère de l’Intérieur.

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