En réaction à la vague de critiques dont fait l’objet l’attaquant de Kasimpasa SK turc et l’international tunisien Mortadha Ben Ouanès après avoir quitté le stage de l’équipe nationale, ce dernier a publié, ce samedi, sur sa page Facebook, une précision sur les circonstances de cette affaire qui risque de tourner au vinaigre notamment après le communiqué publié, vendredi, par la fédération tunisienne de football FTF dans lequel elle a menacé de prendre des mesures disciplinaires à l’encontre du joueur après avoir disputé un match avec son équipe pour le compte de la Super league.
C’est pourquoi, Ben Ouanès a fait les précisons suivantes :
« Etant donné que le staff technique de notre équipe nationale et la Fédération tunisienne de football, étaient compréhensifs de ma situation et de la nécessité de me trouver à Istanbul pour m’occuper de ma fille dans sa situation médicale critique et de ne pas laisser ma femme seule dans un moment difficile, le choix était pour moi très difficile.
Il s’agissait de choisir entre représenter notre équipe nationale à la Coupe d’Afrique des nations et s’occuper de ma fille, entre le rêve de porter le drapeau national et celui d’accompagner ma petite fille dans sa lutte contre une crise de santé grave. Après une longue réflexion et après avoir consulté plusieurs personnes de confiance, je me suis persuadé que je ne serais pas mentalement prêt et concentré à 100 % tout en étant loin de ma fille ce que ne me permettra pas donner le meilleur de moi-même, ce que je ne peux en aucun cas accepter. J’ai informé le staff technique de ma décision qui a décidé finalement de faire appel à mon collègue Saifeddine Al Jaziri.
Je suis retourné en Turquie, et après trois jours de soins intensifs, la situation de ma fille s’est améliorée. On m’a demandé de jouer un match important avec mon équipe, j’ai refusé au début, mais après une grande insistance de leur part, et vu leur présence constante à la clinique et leur préoccupation pour ma fille, et puisque je suis en dehors de la liste de l’équipe nationale, j’ai accepté à contrecœur leur demande.
Je tiens à rappeler à tous que je n’ai jamais renoncé à mon devoir. J’ai déjà affronté des défis avec l’Étoile sportive du Sahel au moment où ma mère, que Dieu ait son âme, mène une lutte contre le cancer dans sa phase terminale. Comment pourrais-je manquer ma première participation avec notre équipe nationale à la Coupe d’Afrique des nations ?
Je remercie tout le monde pour l’intérêt qu’ils ont porté à la situation de ma fille, et j’accepte la critique tant qu’elle reste dans le respect. Personne ne devrait utiliser le patriotisme comme un moyen de surenchère, et la Tunisie nous rassemble tous ».
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