Le Forum Tunisien des Droits Economiques et Sociaux a publié le bilan des personnes disparues et mortes en Méditerranée depuis le début de 2016. Plus de 4200 personnes migrantes vers les côtes italiennes ou grecques ont perdu la vie en pleine mer cette année.
En contre partie, les pays de l’Union Européenne ne font pas d’efforts de sauvetage autant que les efforts concentrés sur les opérations de contrôle et sur les programmes de lutte contre l’immigration irrégulière ou clandestine.
Selon le FTDES, actuellement, une partie des sauvetages en Méditerranée est assurée, dans des conditions souvent difficiles, par des organisations financées par des fonds privées comme SOS Méditerranée, Sea-Watch, MOAS, Médecins sans frontières, etc.
La plupart de ces hommes, femmes et enfants disparaissent anonymement. Selon le HCR, seul 31% des corps sont récupérés, des corps qui ne seront pas tous identifiés en raison de l’absence de procédures systématiques et harmonisées, laissant les familles dans l’incertitude.