La crise diplomatique déclenchée par l’empoisonnement, le 4 mars au Royaume-Uni, d’un ancien agent double russe et de sa fille ne faiblit pas.
Dans sa riposte diplomatique, Moscou a frappé fort mais a évité l’escalade. Parmi les 58 diplomates, en majorité européens, dont les expulsions ont été notifiées vendredi 30 mars aux ambassadeurs convoqués, les uns après les autres, au ministère russe des affaires étrangères, figurent quatre Français de haut rang, deux à Moscou, deux en région. Il s’agit du général à la tête de la mission militaire, du chef de Business France, du consul général à Ekaterinbourg et du directeur du collège universitaire français à Saint-Pétersbourg.
Ils ont une semaine pour quitter le territoire, rapporte un article du journal Français Le Monde.Ces expulsions étaient attendues. Le Kremlin avait prévenu qu’il répliquerait de « manière symétrique » à l’inédite expulsion collective de plus de 140 diplomates russes par les pays occidentaux, en solidarité avec Londres après l’empoisonnement au Royaume-Uni de l’ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille avec un agent innervant militaire, que Londres attribue à la Russie. Paris avait renvoyé quatre diplomates. Moscou a donc appliqué à la lettre la règle de la réciprocité.
Le voyage du Président Français, Emmanuel Macron en Russie est maintenu, pour le moment.
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