Le virus de la mpox, après avoir fait les gros titres en 2022, revient frapper plus fort. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de déclencher son niveau d’alerte maximum face à la propagation rapide d’un nouveau variant, plus virulent et plus contagieux.
Cette décision sans précédent intervient alors que les cas se multiplient en Afrique, notamment en République démocratique du Congo, et qu’ils émergent dans des pays où la maladie était jusque-là inconnue, comme la Suède et le Pakistan. Les experts s’alarment de la vitesse à laquelle le virus se diffuse, en particulier chez les enfants, plus vulnérables face à cette nouvelle souche.
Cette nouvelle flambée épidémique rappelle celle de 2022, qui avait déjà suscité une vive inquiétude au sein de la communauté internationale. Si le variant responsable de l’épidémie précédente circule toujours, c’est bien le clade 1b, plus agressif, qui focalise désormais toute l’attention des chercheurs et des autorités sanitaires.
Face à cette menace grandissante, l’OMS appelle à une mobilisation sans précédent de la communauté internationale. La coordination des efforts entre les différents pays est essentielle pour endiguer la propagation du virus et développer des traitements efficaces. Les scientifiques travaillent d’arrache-pied pour mieux comprendre ce nouveau variant et mettre au point des vaccins adaptés.
Cette nouvelle crise sanitaire met à rude épreuve les systèmes de santé, déjà fragilisés par la pandémie de Covid-19. Les pays les moins développés sont particulièrement vulnérables, faute de moyens pour faire face à une épidémie de cette ampleur. La lutte contre la mpox est donc aussi un enjeu de justice sociale et d’équité en matière de santé.