MSB fête Tunis, capitale mondiale du savoir et de l’éducation en management

Comment peut-on améliorer la qualité de l’enseignement en Tunisie pour garantir un avenir professionnel plus prometteur aux jeunes? Que peut-on faire pour réformer le secteur de l’enseignement en Tunisie  qui semble en perpétuelle dégradation ? D’ailleurs sur les 100 meilleures universités dans le monde ne figure aucune tunisienne. Bien que 95% des universités soient publiques, venir au secours de l’enseignement supérieur n’est désormais plus l’apanage du gouvernement. Société civile, secteur privé et entreprises peuvent intervenir et contribuer à trouver les moyens pour hisser le niveau des universités tunisiennes. La Mediterranean School of Business (MSB),  première université anglophone en Tunisie, combat pour cette cause depuis sa création. Dans ce cadre, la MSB a réussi à convaincre le Global business school network (GBSN) à choisir Tunis pour organiser sa conférence annuelle. Le Global business school network est une association internationale à but non lucratif basée à Washington et regroupant les plus grandes écoles de gestion du monde. Le Dr. Mahmoud Triki, doyen de la MSB, a réussi aussi à inviter le Babson Collège (Massachussetts, USA), leader mondial de l’entrepreneurship. Le GBSN a fêté, également à Tunis, son dixième anniversaire, initié par la Banque mondiale pour aider les pays en émergence à développer leur capacité de formation en management. Le thème de la conférence de cette année s’intitule : « Éducation, Emploi et Entrepreneuriat ». L’objectif de la Conférence du GBSN à Tunis est de mettre en contact les acteurs de l’éducation en management du monde entier. À ce titre, de nombreux doyens d’universités et de prestigieuses écoles de gestion (Berkeley, Columbia, ESSEC…) ont été sollicités pour partager leurs programmes et expériences. Les participants à la conférence ont particulièrement exploré les moyens pour rapprocher  le monde de l’enseignement et celui de l’entreprise et pour promouvoir l’entrepreneuriat en Tunisie, un moyen incontestable pour résorber le chômage. 

Mais au-delà de l’apport éclairé d’experts, économistes et universitaires étrangers et tunisiens, cette manifestation offre l’opportunité aux institutions tunisiennes de nouer des relations de collaboration avec leurs homologues de renommée internationale. Les écoles de gestion tunisiennes publiques et privées, des responsables et des représentants des ministères concernés et des opérateurs économiques ont également été conviés à participer à la conférence. Certes cette initiative n’est pas capable de redresser la situation et de convaincre le secteur public de réviser son programme d’enseignement supérieur et la formation des enseignants, mais cela permettra aux responsables de mieux identifier les défaillances du système de l’enseignement en Tunisie. Selon M. Triki, le politique contribuera certainement à la mise en place de la nouvelle architecture du système éducatif en Tunisie. La transition doit toucher également l’enseignement supérieur. Pour l’instant, le ministre de l’Enseignement supérieur est à l’écoute des experts porteurs de réforme. Quant à la réalisation de ces mêmes réformes, il faudra attendre. L’événement a enregistré la présence d’experts de renom dans le monde de la finance et de l’économie à savoir M. Guy Pfeffermann, chef executive officer  et fondateur du GBSN, M. Mustapha Kamel Nabli, ex-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, M. Kamel Lazaar, entrepreneur et M. Tawfik Jelassi, président du Conseil d’administration de Tunisiana et doyen de l’École nationale des ponts et chaussées (Paris). En marge de la conférence du GBSN à Tunis, Microsoft organisait un concours mettant en exergue la qualité innovante et technologique de 20 étudiants «étudiants partenaires de Microsoft» afin de  développer une application en rapport avec l’éducation, l’emploi ou l’entrepreneuriat.  

S.K

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