On vient à peine de commencer la campagne électorale pour les municipales que diverses infractions ont été relevées dans la couverture médiatique de ces joutes. Tous les médias sont concernés qu’ils soient publics ou privés.
C’est en tout cas ce qu’affirme Nabil Labbassi, président du collectif des fidèles à la démocratie et de la transparence des élections.
Il souligne que les dépassements et infractions relevées au cours de la périuode pré-campagne dans les divers médias écrits, électroniques et audiovisuels ont atteint 1043 infractions et ce entre le 7 mars et le 13 avril 2018.
Au cours d’une conférence de presse Labbassi a fait savoir tenue ce mercredi 18 avril 2018, consacrée à la présentation du 1er rapport préliminaire d’observation des médias que ces infractions sont en rapport avec les critères de neutralité et de transparence précisant que la proportion d’infractions a atteint 438 cas dans les médias radiophoniques sur un échantillon de 3138. Elles concernent des partis pris et l’absence de neutralité, de la propagande positive et subjective et l’absence de précision et d’objectivité.
Par ailleurs 319 infractions ont été relevées dans la presse écrite sur 1725 échantillons.
Ces infractions concernent la propagande, parti-pris, absence de précision et d’objectivité, incitation à la haine, à la discrimination et à l’exclusion. 119 infractions ont été relevées pour ce qui est des télévisions et qui concernent les mêmes griefs sur 680 productions d’analyse.
S’agissant de la presse électronique, Labbassi a fait savoir que 95 infractions sur 905 échantillons ont été relevés. Cela concerne le non respect de la dignité de l’homme et de ses droits, les données personnelles, l’incitation à la haine, à la discrimination, à l’exclusion, le parti-pris, absence de neutralité, absence de précision et d’objectivité et la propagande.
Il a par ailleurs souligné qu’à travers les tableaux et les statistiques effectués par le système informatique du collectif, il a été observé la faiblesse de la présence médiatique des candidates aux municipales affirmant que le taux de couverture de la femme candidate est trois fois et demi inférieur à celle des hommes et n’atteint que 14,4% tous médias confondus
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