Afek Tounes, Al Badil-Ettounsi, Machrou Tounes, La Tunisie d’abord, Al-Jomhouri, l’Avenir, Al-Massar, le parti du travail patriotique et démocratique, La Rencontre démocratique et Al Moubadara, dix des onze partis qui ont convenus de participer aux élections municipales dans des listes communes dans pas moins de 45 communes.
La décision a été prise vendredi 18 janvier lors de la réunion des secrétaires généraux de la coordination de 10 partis politiques. Le 11e parti à se joindre au groupe n’est autre que le Mouvement démocrate récemment lancé par Ahmed Nejib Chebbi.
Une commission technique va être mise en place pour préparer listes communes à présenter aux prochaines municipales.
Et c’est l’autre Chebbi, Issam, qui déclarera que « cette coalition est, avant tout, électorale. Elle vise à unifier les positions pour réclamer l’adoption du code des collectivités locales avant la tenue des municipales et à garantir la neutralité de l’administration lors de ces échéances”.
Rappelons que la coordination des dix partis avait appelé le 10 courant l’ISIE à accélérer la tenue de la réunion consultative avec les partis politiques en vue d’élaborer la feuille de route des élections municipales. La coordination a, également, appelé à adopter rapidement le code des collectivités locales, à installer les sections régionales du Tribunal administratif et à garantir la neutralité de l’administration.
Encore une fois, certains partis montrent leurs limites pour aller vers des unions qui se font et se défont au bonheur la chance, rien que pour s’assurer une petite place au soleil, aux côtés des mastodontes que sont Ennahdha et Nidaa Tounes, sans oublier le Front populaire qui parvient, même faiblement, à mobiliser une certaine frange autour de lui.
Des expériences similaires, annoncées en grandes pompes, ont échoué et sont entrées dans l’oubli. Machrou3 Tounes n’est pas à sa première expérience du genre.
La soif de pouvoir ne cesse de grandir au sein de ces partis et leur engagement pour les citoyens et le pays se réduit.
Sur les chances de succès de ce front électoral composé de différentes familles politiques, mieux vaut ne pas se hasarder à prononcer le moindre pronostic, aussi minime soit-il.
Il faut reconnaître que, politiquement, rien ne lie ce Team de 11 joueurs (partis). Une équipe véritable de football, mais sans cohérence, sans tactique et sans réelle entente. Le seul point qui les unit, la soif du pouvoir
Désormais, « l’Union civile » est devant un grand défi. Le relèvera-t-elle ? Attendons voir..
F.B