Le syndicat national des forces de sécurité intérieure a appelé ses adhérents à boycotter les élections municipales. Les sécuritaires, selon le porte-parole du syndicat Riadh Rezgui, estiment qu’ils ne jouissent pas pleinement de leur citoyenneté. « Nous n’avons pas bénéficié de tous nos droits alors que nous les avons toujours revendiqués », a-t-il déclaré sur Assabah News ce lundi 16 avril 2018.
Le syndicaliste a également dénoncé les retards qu’a pris le projet de loi sur la protection des sécuritaires qui est encore, selon lui, « dans les tiroirs » de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), et ce malgré les nombreuses agressions dont font l’objet les sécuritaires de tous les corps.
« Nous ne participerons pas aux élections municipales de 2018 tant que nous serons privés d’assister aux réunions des candidats afin de connaître leurs programmes respectifs. Il existe, en effet, une loi qui punit tout sécuritaire qui y assiste. Les politiques ont donc juste besoin de nos voix, ce que nous refusons », a encore expliqué Riadh Rezgui.
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