Alors qu’elle devait se tenir mardi 24 janvier, la séance plénière consacrée au projet de loi électorale a finalement été reportée pour mardi prochain, soit le 31 janvier. Une fois encore, c’est l’article 6, relatif au droit de vote des militaires et des sécuritaires, qui divise les députés de l’ARP.
Dans son édition du jeudi 26 janvier, le quotidien le Maghreb affirme détenir une copie des propositions du gouvernement d’union nationale concernant le loi électorale. La nouvelle version de l’Exécutif, portant sur l’article 6, prévoit la participation des sécuritaires et des militaires aux élections, mais seulement aux niveaux municipal et régional. Une façon pour le gouvernement de jouer les équilibristes, en satisfaisant d’une part, les blocs parlementaires refusant le vote des sécuritaires et des militaires et d’autre part, ceux qui veulent que ces citoyens obtiennent le droit de vote.
Dans cette optique, l’article 49 du projet de loi électorale demeure inchangé. C’est ce même texte qui interdit aux militaires et aux sécuritaires de se présenter aux élections. Ils pourront, ainsi, voter, mais pas présenter leur candidature.
Toujours dans l’objectif de rassurer les élus hostiles au vote des militaires et des sécuritaires, le gouvernement a également proposé des modifications dans l’article 52 du projet de loi. Celui-ci interdira leur participation aux campagnes électorales et aux activités partisanes.
La proposition du gouvernement obtiendra-t-elle l’accord des députés ? Réponse lors de la séance plénière du mardi 31 janvier, si, bien entendu, cette date est maintenue.