Le taux de participation des sécuritaires et des militaires augmente péniblement d’heure en heure. D’après le membre de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE), Adel Brinsi, il a atteint 10% jusqu’à 15h. « On s’y attendait, étant donné que les sécuritaires et les militaires participent pour la première fois à une échéance électorale », a-t-il déclaré à Réalités Online ce dimanche 29 avril 2018.
Le taux est très faible, néanmoins, Adel Brinsi considère qu’il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. « Il faut attendre 18h (heure de la fermeture des bureaux de vote) pour pouvoir juger. Nous espérons, d’ici là, que la donne va changer », a-t-il confié.
Comment expliquer cette timide progression du taux de participation ? D’après le membre de l’ISIE, les électeurs de ce dimanche 29 avril n’ont pas toujours été impliqués dans la chose publique, comme c’est le cas pour les citoyens. « Il faudra des années pour qu’ils puissent enfin y participer pleinement », a-t-il noté.
Dans ce même contexte, Mahdi Chaouachi, porte-parole du syndicat des unités d’intervention, a affirmé que le système d’horaires 12/12 a empêché les électeurs de prendre part aux élections municipales. Il s’agit effectivement, selon Adel Brinsi, d’une explication valable.
« Il est trop tôt pour tirer des conclusions. Le plus gros morceau est celui du dimanche 6 mai prochain, lorsque ce sera au tour des citoyens de déposer leurs bulletins de vote », a-t-il martelé
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