Lors du point de presse tenu aujourd’hui, mercredi 7 août 2024, au siège de l’Académie Diplomatique internationale de Tunis suite à la clôture des travaux du Premier Forum National des Compétences Tunisiennes à l’Étranger (FNCTE), organisé par le ministère des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, sous le Haut patronage du Président de la République, le ministre du département diplomatique Nabil Ammar a qualifié cet évènement d’une véritable réussite tunisienne.
« Autant le dire : ce Forum a été une réussite totale. Je félicite tous les Tunisiens de la réussite de cet évènement et je leur dis qu’ils peuvent en être fiers ! Faut-il que je note que les travaux du Forum ont certes duré deux jours concrètement, mais dans le fond, nous y travaillons depuis sept à huit mois déjà. Ce travail a été fait sur des bases solides à travers nos consulats dans les différents pays du monde », a-t-il dit, l’air fier.
Approche inclusive, mais purement tunisienne!
Et le ministre d’expliquer : « nous avons dû faire une sélection pour choisir l’équipe de compétence ayant pris part au Forum aujourd’hui. Mais autant le dire : nous sommes totalement inclusifs et acceptons tout le monde. Il y a juste qu’on devait commencer avec un
nombre qui soit d’un côté respectable, mais aussi pas énorme. Les services du département ont donc fini par sélectionner les 350 compétences inscrites aux consulats mais qui sont les plus engagées pour les inviter aujourd’hui à participer au Forum. Et parmi les critères de sélection pris en considération, l’on a tenu compte de leur volonté et de leur dévouement vouloir bénévolement participer. Ils ont prouvé leur prédisposition via les vidéo-conférences. Mais il faut préciser que nous ne voulons marginaliser personne. Toutes les compétences tunisiennes sont les bienvenues, n’oublions pas que nous ne sommes qu’à la première version du Forum. D’autres versions vont suivre et l’opportunité sera certainement offertes à d’autres dans les prochaines versions », a-t-il laissé entendre.
Organisation et action!
Et M. Ammar d’ajouter que ces compétences ont été invités à s’inscrire auprès des consulats et ambassades. Et ceci nous a permis de créer une base de données qui comprend leurs noms et leurs adresses. Par la suite ils ont maintenu des réunions cycliques avec les ambassades et les consulats pour ensuite tenir des réunions avec le ministère. Et c’est là où ils nous ont fait part de leur intention et de leurs idées de projets. Des responsables du département ont supervisé cette opération ».
Ceci dit, ajoute-t-il encore, leurs projets ne concernent pas que le département des Affaires étrangères ! D’autres ministères doivent adhérer à cette approche. Nous allons certes jouer le rôle d’intermédiaire et allons les aider, les encadrer et les orienter. Toutefois ceci nécessite qu’il y ait un représentant parce que le ministère ne peut pas prendre du cas par cas et effectuer des communications individuelles. D’où la nécessité qu’ils s’organisent. Mais nous veillons à leur fournir toutes les conditions adéquates et favorables pour que ce nouveau-né soit viable et apte à être développé. Nous avons ressenti un haut niveau d’engagement, maintenant il va falloir mettre les idées à exécution et passer à l’étape suivante, celle de la concrétisation et de l’action.
D’ailleurs, ces compétences n’ont aucun problème au niveau technique ! Tous les manquements évoqués à ce sujet, ils y ont déjà pensé et ont déjà des remèdes qu’ils proposent à titre gracieux et bénévole tellement ils veulent que ce projet de rassemblement des compétences avance ! Et ce qu’ils vont devoir faire à présent, ce qui figure d’ailleurs des résultats du Forum, c’est de s’organiser et de créer un véritable noyau de réseautage. Et c’est à eux de trouver la formule adéquate pour effectuer ce rassemblement et cette organisation car le ministère a déjà fait un énorme pas en les réunissant ensemble pour qu’ils fassent connaissance et tissent des liens ».
Abir CHEMLI