Le candidat à la magistrature suprême Mustapha Kamel Nabli a justifié son retrait de la course pour le palais de Carthage par de nombreux dépassements commis par ses rivaux appelant les tunisiens à resserrer les rangs face à tous ceux qui cherchent à semer, la haine, la discorde, le terrorisme et la tension.
«Ma décision est strictement personnelle. Elle est motivée par un engagement voire une détermination à servir l’intérêt général de la patrie », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse démentant l’information selon laquelle des parties auraient été derrière sa position.
«Aucune partie ne m’a incité à prendre cette décision qui est strictement personnelle », a –t-il confié aux journalistes de la presse nationale et internationale démentant ainsi être candidat à un autre poste.
Mustapha Kamel Nabli a appelé les Tunisiens à ne pas voter en faveur des personnes qui « prônent la haine, la violence, le terrorisme et l’éparpillement des voix » en allusion à la candidature du président de la république provisoire Mohamed Moncef Marzouki.
«Votez pour Moncef Marzouki signifiera le retour de la violence et du terrorisme » a –t-il prévenu en critiquant la campagne électorale menée par ledit candidat .
Nabli s’est montré très critique face à la candidature de son rival Moncef Marzouki mettant en garde contre les risques de la détérioration des relations extérieurs de la Tunisie.
Moncef Marzouki a largement contribué à la création d’un climat de tension en tenant un discours agressif incitant à la haine et à la violence, a-t-il prévenu.
Ce genre de climat, a-t-il précisé, ressemble énormément à celui qui régnait en 2012 et 2013 quand sévissaient la violence, le terrorisme et les assassinats politiques.
Mustapha Kamel Nabli, né le 10 février 1948 à Téboulba (Monastir), est un économiste. De 2011 à 2012, il a occupé le poste de gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.
Le 27 juin 2012, le président de la république provisoire Mohamed Moncef Marzouki avait décidé de le démettre de ses fonctions en concertation avec le chef du gouvernement Hamadi Jebali.
S.M