Nadia Ghrab présente l’ouvrage « Amara Ghrab : Peintre et architecte épris de lumière »

Peintre et architecte épris de lumière, Amara Ghrab s’est éteint il y a un peu plus d’un an. En coopération avec le Ministère des affaires culturelles, un hommage lui sera rendu pour contribuer au rayonnement de son œuvre, à travers la publication d’un livre d’art et l’organisation d’une exposition.

Le livre regroupe un grand nombre de ses tableaux et croquis, accompagnés de textes d’artistes et critiques d’art. Il est composé de 160 pages, avec des textes en français et d’autres en arabe .

Quant à l’exposition, elle se tiendra du 15 février au 15 mars à la Maison des Arts du Belvédère. Une centaine d’œuvres, entre tableaux et dessins, y seront présentés.

Amara Ghrab est né à Zarzis en 1945 et a fini sa vie à Tunis en 2023. D’emblée, les images de son environnement natif, la cueillette des olives, la criée pour le poisson, les fêtes et les musiciennes, ont été pour lui une source d’inspiration joyeuse et colorée. Le ciel étoilé de Zarzis abritait ses rêveries.

Il commence sa formation de peintre à l’Ecole des Beaux-Arts de Tunis, reçoit le prix du Salon de peinture en 1967, et tient ses premières expositions personnelles en 1968. Boursier de l’état, il parfait sa formation aux Beaux-Arts de Paris. Là, il s’initie à côté de la peinture, à différentes pratiques artistiques, théâtre, musique, et aux grands mouvements de pensée qui secouent alors le monde. Puis, dans l’idée de mettre la beauté au service du bonheur, il entreprend des études d’architecture à Paris. De retour à Tunis en 1981, il consacre l’essentiel de son temps à la pratique de l’architecture et à son enseignement.

A partir de 2005, il se donne entièrement à la peinture. Comme l’oiseau qui ne peut s’empêcher de chanter, Amara dessinait et peignait sans arrêt. Il exprimait ainsi sa quête du divin, la joie qui emplissait son cœur, son émerveillement devant la beauté du monde et son amour des gens et de la vie. A la recherche de la beauté invisible, il voulait la donner à voir.

Dans son œuvre picturale, il cherchait à faire de la forme géométrique une note de musique, de la couleur un rythme et de son tableau une symphonie.

Il faisait danser la couleur pour qu’elle reflète la lumière spirituelle.

D’après communiqué 

 

 

 

 

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