Les cours pétroliers se fragilisent et sont en passe de connaître une quatrième semaine consécutive de baisse. La chute des prix est due aux inquiétudes concernant la demande mondiale, qui est affectée par la hausse des taux d’intérêt et la guerre en Ukraine. Le plongeon de près de 5% des prix du brut , les place à leurs plus bas niveau en quatre mois.
Le prix du Brent était de 77,42 dollars le baril au moment de la mise sous presse. Le prix du brut américain, le West Intermediate Texas (WTI), était de 72,90 dollars le baril.
Chute abrupte en seulement deux jours
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoient une réduction de l’offre de pétrole au quatrième trimestre. Néanmoins, les données américaines montrent que les stocks de pétrole sont abondants. Il sied d’ajouter que JPMorgan Commodities Research a déclaré ce matin que son outil de suivi de la demande mondiale de pétrole montrait une baisse de la demande de 200 mille barils par jour en novembre. De plus, en seulement deux jours, soit mercredi et jeudi, les prix du Brent ont chuté de manière spectaculaire de 7,5%.
L’Arabie saoudite: Gardienne des réserves d’or noir?
Les analystes estiment que la récente baisse des prix incitera probablement la première exportatrice de brut au monde, l’Arabie saoudite, à prolonger sa réduction volontaire de la production pétrolière d’un million de barils par jour jusqu’en 2024. Il semble désormais évident que le bilan du secteur pétrolier pour le reste de l’année n’est pas aussi serré que prévu initialement.
Nadir pétrolier : Les enjeux de la chute des prix
Barrels of oil on the high seas, created with Generative AI technology