Hassouna Nasfi a mis les autorités judiciaires « devant leurs responsabilités devant les menaces de liquidation physique proférées par un député à l’encontre de Mohsen Marzouk, président du parti Machrou3 Tounes qui a dénoncé l’ingérence de la Turquie dans le conflit libyen ».
Le chef du bloc parlementaire de la Réforme nationale a indiqué lors de son intervention mercredi devant l’Assemblée des représentants du peuple qu’il y a des initiatives louches totalement contradictoires à la nécessaire neutralité qui consiste à ne se positionner ni avec Haftar ni avec Sarraj.
« Quand on parle de neutralité, on ne doit traiter avec aucune des deux parties, observe Nasfi. On peut trouver un consensus à travers la motion qui nous est proposée. Est-il nécessaire de rappeler que la constitution stipule que le président de la République est seul dépositaire des affaires étrangères. L’ancien chef du gouvernement Youssef Chahed a dit au début de l’année que l’Etat tunisien a trouvé des armes turques dans le Sud tunisien. On veut enquêter là-dessus. Comme on doit enquêter sur les Tunisiens qui participent avec les soldats turcs dans l’agression contre la Libye frère, et ce après avoir appartenu à des organisations terroristes et pris part à leurs guerres atroces ».
H.A.