Le secrétaire général-adjoint de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) chargé de la Fonction publique, Hfaïedh Hfaïedh, a affirmé que les négociations sociales au sujet des augmentations salariales dans le secteur public n’ont pas avancé vendredi 31 août dernier.
Dans une déclaration à Réalités Online, il indiqué que les parties gouvernementales et syndicales n’ont fait qu’établir un diagnostic de la situation. « Une nouvelle réunion devrait sans doute avoir lieu courant cette semaine, probablement vendredi prochain », a-t-il indiqué.
D’autre part, réagissant au communiqué du Fonds Monétaire International (FMI), Hfaïedh Hfaïedh a souligné que la délégation de l’institution internationale s’est d’ores et déjà réunie avec des responsables de la centrale syndicale. « Nous avons fourni au FMI des propositions basées sur des données chiffrées et nous lui avons indiqué que la consommation, dans un contexte marqué par le ralentissement des investissements, a été l’un des moteurs de la croissance économique », a-t-il expliqué.
Le gouvernement, poursuit le syndicaliste, n’obtiendra la prochaine tranche du prêt du FMI que lorsqu’il s’engagera à ne pas augmenter la masse salariale dans le secteur public ne serait-ce que d’un millime. « Or, l’Exécutif a conclu avec l’UGTT un accord sur la hausse des salaires au titre des années 2017/2018/2019. A l’heure actuelle, rien n’indique que le gouvernement compte revenir sur cet accord. En revanche, si d’ici le 15 septembre 2018 il n’est pas respecté, l’UGTT va défendre le droit des travailleurs dans le cadre de la loi », a encore assuré le secrétaire général-adjoint de l’UGTT.
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