La guerre entre le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) et El Hiwar Ettounsi se poursuit. Une fois encore, Néji Bghouri, président du SNJT, n’a pas mâché ses mots ce lundi 19 février 2018 pour évoquer Sami Fehri, patron d’El Hiwar Ettounsi. « C’est l’incarnation de la corruption médiatique », a-t-il déclaré à la presse.
Fehri n’est pas sa seule cible : Nabil Karoui, patron de Nessma TV, est également dans son viseur puisqu’il incarne lui aussi, selon le syndicaliste, la corruption médiatique.
La corruption, avec l’intervention du pouvoir exécutif et l’appauvrissement du secteur, constituent des menaces à la liberté d’expression.
Un long feuilleton qui ne semble pas prêt de s’achever, déclenché depuis l’émission 24/7 de Meriem Belkadhi du 15 février 2018. Cette dernière a interpellé son invité Samir Cheffi, secrétaire général-adjoint de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), sur les raisons du refus du SNJT de voir Sami Fehri prendre part à une réunion sur le projet de loi relatif au secteur audiovisuel.
Commencent alors de vifs échanges de déclarations et de communiqués. Le SNJT, réagissant à l’émission, a tenu à préciser que la réunion ne concernait pas les entreprises médiatiques comme Sami Fehri l’avait laissé entendre, mais plutôt les syndicats professionnels du métier.
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