Néji Jelloul : « le gouvernement tiendra jusqu’en 2019 »

Même si elle a été reportée, la sortie médiatique de Néji Jelloul n’est pas passée inaperçue le soir du samedi 22 avril 2017. Parmi les sujets abordés, le ministre de l’Éducation a été interpellé, d’une part, sur son départ du ministère de l’Éducation et, d’autre part, sur un éventuel changement au sein du gouvernement d’union nationale. C’est en bon communicateur que Néji Jelloul a réitéré son maintien à la tête du ministère de l’Éducation, à moins que le Chef du gouvernement en décide autrement selon ses dires. « Je suis actuellement ministre de l’Éducation et nous préparons la rentrée scolaire 2017-2018. L’institution accomplit son travail et ne présente aucun problème. Je ne vois pas pourquoi je quitterai mon poste. Je n’ai rien volé et je ne suis pas impliqué dans des affaires de corruption, qu’elles soient financières ou administratives », a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Éducation a rappelé que le Chef du gouvernement a le droit de le démettre de ses fonctions. Si cela devait arriver, Néji Jelloul a souligné qu’un autre portefeuille ministériel pourrait lui être proposé. « J’ignore si j’accepterais ou non dans ce cas. Il y a des ministères où je ne peux pas apporter grand-chose. Là où je suis actuellement, je considère que je travaille dans le cadre d’un projet », a-t-il expliqué, et d’enchaîner que s’il partait, il pourrait revenir en 2019.

Lamia Zribi, ministre des Finances.

Néji Jelloul a, par ailleurs, déclaré que le gouvernement d’union nationale restera jusqu’en 2019, et ce « malgré les difficultés« . De fait, beaucoup de rumeurs circulent actuellement sur un éventuel remaniement ministériel qui toucherait, selon les bruits de couloirs et certains professionnels de la remanite, le ministère des Finances. Lamia Zribi, est devenue la cible favorite de ses adversaires depuis ses déclarations, mal comprises, sur le cours du dinar qui a atteint son plus bas niveau par rapport à l’euro. La rumeur de son départ a été remise au goût du jour par le journaliste Samir Elwafi, Le journaliste l’a confirmé dans un post publié samedi 22 avril 2017 sur sa page Facebook.
De toute évidence, seule la Kasbah est capable de décider. Céder face aux pressions, qu’elles proviennent des syndicats pour le cas de Néji Jelloul ou d’autres pour Lamia Zribi, marquerait un coup fatal à l’image de fermeté chèrement défendue par le Chef du gouvernement Youssef Chahed.

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