L’ébullition est totale dans le secteur de l’éducation, en proie à une guerre sans merci entre le ministre de l’Éducation et le syndicat général de l’enseignement secondaire. Ce dernier a fait part, entre-autre, d’un soupçon de corruption au sein de l’office des œuvres scolaires du ministère.
« Je porterai plainte contre quiconque accusera le ministère de corruption sans fournir de preuves », a lancé le ministre Néji Jelloul, sur un air de défi, dans une intervention sur Shems FM. Ces accusations sont graves, selon lui, les qualifiant même de « diffamation« .
« Ceux qui prétendent que la corruption existe au sein du ministère de l’Éducation n’atteignent en rien Néji Jelloul parce que ce dernier n’est pas un corrompu. En réalité, les accusateurs portent atteinte au ministère qui est une grande institution », a encore souligné le ministre.
Réagissant aux revendications appelant à son départ du ministère, Néji Jelloul a rétorqué qu’il fallait attendre les prochaines élections. « Je suis arrivé au ministère à travers les élections, et j’appartiens au parti ayant remporté ces élections », a-t-il lancé.
Rappelons que les professeurs observent, ce mercredi 22 février, une grève générale, annoncée par le syndicat général de l’enseignement secondaire lors d’une conférence de presse tenue le 20 février. Morched Idriss, secrétaire général-adjoint du syndicat, avait déclaré à Réalités Online qu’il n’était plus question de dialoguer avec Néji Jelloul et que son départ était la seule solution, soulignant que l’issue de l’affaire dépend du Chef du gouvernement d’union nationale.
